Quand ma tête me dit d’arrêter
Que ça ne sert plus à rien
Que les cartes ont été jouées
Et que la règle du jeu veut
Que je déclare forfait
Quand ma tête me force à penser
Quand mes muscles se paralysent
Et m’empêchent de bouger
Quand mes rêves commencent
A me faire couler
Et que penser à l’avenir me tétanise
Quand les gens sont curieux
Qu’ils parlent de ma vie
Comme ils pourraient parler de la pluie
Quand les gens m’ignorent
Ou qu’ils parlent de moi tout bas
Mais déjà trop fort
Quand les rires des enfants
Me font remonter quelques années en avant
Quand les règles de politesse disparaissent
Pour faire place à la pitié
Quand les mots que je reçois
Ressemblent plus à des pics que l’on m’envoie
Quand leurs croyances sont fausses
Quand je ne rêve plus de princesse, de fée ou de carrosse
Quand ils ne me comprennent pas
M’accusent, me jugent
Et qui en plus me condamnent
Avant même que je puisse révéler
La couleur de mon âme
Je baisse les yeux
Et j’efface, et j’oublie
Je fais de toutes ces conneries
Un immense feu de bois
Et je me réfugie...
Quelque part où je sais
Que personne n’ira
Liloup
Que ça ne sert plus à rien
Que les cartes ont été jouées
Et que la règle du jeu veut
Que je déclare forfait
Quand ma tête me force à penser
Quand mes muscles se paralysent
Et m’empêchent de bouger
Quand mes rêves commencent
A me faire couler
Et que penser à l’avenir me tétanise
Quand les gens sont curieux
Qu’ils parlent de ma vie
Comme ils pourraient parler de la pluie
Quand les gens m’ignorent
Ou qu’ils parlent de moi tout bas
Mais déjà trop fort
Quand les rires des enfants
Me font remonter quelques années en avant
Quand les règles de politesse disparaissent
Pour faire place à la pitié
Quand les mots que je reçois
Ressemblent plus à des pics que l’on m’envoie
Quand leurs croyances sont fausses
Quand je ne rêve plus de princesse, de fée ou de carrosse
Quand ils ne me comprennent pas
M’accusent, me jugent
Et qui en plus me condamnent
Avant même que je puisse révéler
La couleur de mon âme
Je baisse les yeux
Et j’efface, et j’oublie
Je fais de toutes ces conneries
Un immense feu de bois
Et je me réfugie...
Quelque part où je sais
Que personne n’ira
Liloup